Chroniques palpiennes

Becquelin, Hélène,

ISBN:978-2-88901-232-9, 2024, 184 pages, 23€

Dans sa nouvelle BD, Hélène Becquelin part à la rencontre des habitants et des artistes invités par le Palp dans le petit village valaisan de Bruson, où l’équipe du festival a pris ses quartiers.

Format Imprimé - 29,00 CHF

Description

Dans ces chroniques, Hélène Becquelin part à la rencontre des habitants de Bruson en Valais, de ses artisans du coin et des artistes invités dans le cadre de projets initiés par le PALP Festival et son équipe.
Le PALP, c’est ce festival protéiforme mais résolument rock’n’roll qui déroule depuis treize ans sa programmation pointue dans différents lieux valaisans et qui, au détour de son projet associatif, fait se rencontrer tout ce petit monde, en brassant cultures alpines et urbaines un peu plus que le temps d’un été.

De ses rencontres impromptues, que ce soit au détour d’un coin de rue, devant l’épicerie participative du village, chez les habitants lorsqu’ils accueillent un artiste venu illustrer leurs rêves, durant les résidences des artistes, ou encore dans les bureaux du PALP, Hélène Becquelin tire une bande dessinée touchante nourrie des échanges et des dialogues nés de ces rencontres et met en scène une narration qui trouve sa place dans des espaces géographiques authentiques.

Ce nouveau projet n’est pas seulement le récit-reportage d’une artiste valaisanne expatriée à Lausanne partant à la rencontre de la joyeuse équipe du PALP Festival nichée dans le village de Bruson; il livre aussi un étonnant et unique témoignage sur l’ambition de dynamiser un village de montagne tant d’un point de vue culturel, social qu’économique. Sur place, en résidence avec les artistes et au contact permanent des habitants, l’autrice offre le regard inédit et humoristique sur un projet culturel en milieu alpin. Elle parle d’échanges entre êtres humains, d’interactions, des idées préconçues, de culture, de terroir et d’amitiés.

Après Adieu les enfants (tomes 1 et 2) et 1979, Hélène Becquelin s’écarte du récit autobiographique pour explorer une expérience culturelle qui réunit deux domaines qu’elle connaît bien: le rock’n’roll et le Valais, dont elle est originaire.

Postface signée Mélanie Hugon-Duc, directrice du Musée de Bagnes et anthropologue.

 


SAVE THE DATE
Soirée vernissage jeudi 23 mai à Lausanne !
Avec un concert dessiné proposé par Hélène Becquelin et le musicien Vouipe.
Rendez-vous à la Datcha, rue des Côtes-de-Montbenon 13, 1003 Lausanne

 

Extraits des planches

Presse

Hélène Becquelin, la mine rock au service du Palp

[…]  Pour sa dernière bande dessinée, publiée en mai dernier, Hélène Becquelin a bûché trois années durant. Pour collectionner des pépites, les romancer et les coucher sur papier, à la gouache. «Chroniques palpiennes», ce sont d’innombrables anecdotes qui illustrent comment le festival a transformé la bourgade. Ou, des mots de son autrice, «un instantané impressionniste et subjectif du Palp à Bruson». Au fil des pages, on y découvre notamment cette vache qui, à peine aidée par un hélicoptère, survole la scène, rappelant à la sidération des artistes qui est reine en ces terres. Histoire vraie, comme toutes les autres.

li y a aussi la mixité culturelle, au départ de la télécabine du Châble, par temps de Rocklette. Là où les festivaliers à la barbe kilométrique, «des bons hardas» côtoient sportifs du di-manche et juifs ashkénazes.

Bref, «Chroniques palpiennes», n’en déplaise à l’héritage radical d’Hélène Becquelin, c’est une bible. L’alliance divine du Palp et de Bruson. En témoigne, au coin d’une case, la sainte présence du pape du fromage, Eddy. En voilà une conclusion boiteuse qui, de surcroît, ne manquera pas de faire gueuler les plus pieux. Mais au diable la retenue, on répliquera que c’est rock’n’roll.

Dimitri Mathey, Le Nouvelliste, 12 août 2024.


Hélène Becquelin croque le Palp Festival

Elle a beau être arrivée à Lausanne il y a plus de quarante ans, filière Beaux-Arts, Hélène Becquelin a gardé le Valais «gravé dans son cœur». Comme y est gravée à tout jamais la musique, tendance postpunk, que la dessinatrice vit comme la gamine qu’elle est restée dans l’âme et toujours au premier rang. Comme y sont ancrés tous ces potes rencontrés à des concerts, ces potes un peu hors des normes, qui se reconnaissent entre eux par leur style de ce qu’ils écoutent, hors des grands courants.

Mixez tout ça avec une bonne dose de raclette et vous comprendrez l’amour de la désormais sexagénaire pour le Palp, ce festival lui aussi hors normes et qui multiplie les événements culturels dans le val de Bagnes et le Valais depuis 2011, un de ses festivals préférés avec le Bad Bonn Kilbi fribourgeois et le Nox Orae vaudois. Quand son canton natal lui offre une bourse pour suivre les artistes du Palp pendant une année, le petit cœur d’Angry Mum a vu treize étoiles.

[…]

Article complet de David Moginier à retrouver dans 24 heures, 12 juin 2024.


Hélène Becquelin raconte le Palp en BD

Celles et ceux qui fréquentent les concerts de rock de Suisse romande la connaissent: Hélène Becquelin est toujours au premier rang. Ceux qui ne la connaissent pas peuvent lui emboiter le pas direction le devant de la scène, dans une nouvelle bande dessinée «Chroniques palpiennes».

Avec humour, elle y raconte le Palp Festival, qui organise depuis 2011 des concerts et autres manifestations à travers tout le Valais. Le festival a installé ses bureaux à Bruson et participe à la vie du village, notamment en y tenant une épicerie et en reprenant un bistro. A mi-chemin entre un reportage et un récit personnel, cette bande dessinée rend fidèlement l’atmosphère du Palp qui mêle musique et terroir. Les pages sentent bon la religieuse, on a envie d’être déjà en août pour assister aux concerts de la Rocklette.

«Chroniques palpiennes» fait, évidemment, la part belle à la musique, mais elle donne aussi un aperçu de la vie dans un petit village d’altitude valaisan. Hélène Becquelin partage un peu du quotidien des habitants, leurs apéros et leur flegme de montagnards. Elle s’interroge sur la façon dont le festival s’est enraciné à Bruson et s’est mêlé à la vie locale.

[…]

Anne Rey-Mermet, de la librairie A l’ombre des jeunes filles en fleurs à Monthey, Le Nouvelliste, 7 juin 2024.