En prenant comme fil conducteur la question de la grammaire telle qu’elle est problématisée tout au long de l’histoire de la philosophie, cet ouvrage pose la question fondamentale de la possibilité du sens et de la vérité. La première partie porte sur la manière dont la philosophie moderne a thématisé le rapport entre le langage et la pensée depuis Descartes. La seconde partie est centrée quant à elle sur la "grammaire pure" esquissée par Husserl. En montrant qu’elle résume et poursuit les tentatives précédentes de grammaire philosophique, mais aussi comment elle s’articule aux recherches des philosophes et des logiciens du début du XXe siècle, l’auteur souligne son importance pour comprendre la situation contemporaine de la philosophie.
S’il s’adresse avant tout aux étudiants et aux chercheurs en philosophie, ce livre se destine aussi, en raison de l’ampleur de son champ d’investigation, au public plus large qui s’intéresserait à l’histoire de l’interprétation du langage.